C’est eux qui le disent…
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Dans Le Monde du 21 décembre, se poursuit la polémique créée le 7 décembre par l'hebdomadaire Time, titrant sur « la mort de la culture française ». C'est Kevin Mulhoni, professeur à l'Université de Baton-Rouge en Louisiane qui, à sa manière, défend les Frenchies : « Le déclin dont parle Time frappe les Etats-Unis comme la France. Mes étudiants ne sont pas plus capables de citer cinq écrivains ou philosophes qu'ils soient Américains ou Français. Ici pour voir un film étranger, je dois faire 2 000 km et aller à New York. Quant aux cinq films nominés aux Oscars, ils ont fait le tiers des entrées de Mission impossible 3. C'est tout un Continent culturel qui sombre. Simplement, vous les Français, vous y teniez une grande place et vous y êtes encore sensibles ».
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Comment Dieu votera-t-il se demande Patrick Sabatier dans Le Point du 20 décembre à propos des prochaines élections américaines : « Il n'est aujourd'hui pas un débat télévisé entre candidats à la présidentielle, pas une réunion publique, sans que les candidats, démocrates comme républicains, proclament leur foi. Lors du dernier débat républicain sur CNN, ceux-ci ont été sommés de dire s'ils croyaient ou non à la vérité littérale de la Bible. En août dernier 61 % des électeurs ont déclaré au centre de recherche Pew Forum qu'ils ne voteraient jamais pour un athée ou un agnostique (et pas pour un musulman non plus) ». Le Monde se pose exactement les mêmes questions en première page le... 26 décembre.
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Découvertes récentes à Rome sous le Mont Palatin : est-ce la grotte de Romulus et Remus où ont eu lieu chaque année jusqu'au Ve siècle les fêtes des Lupercales ? Est-ce un élément du Palais d'Auguste, qui resterait en grande partie à fouiller ? Andrea Carandini, archéologue, explique au Nouvel Observateur qu'à Rome « tout est encore à découvrir. Tout a été conservé sous des monticules de terre, comme la Domus aurea de Néron. Surtout l'Eglise catholique a été assez maligne pour ne rien détruire des monuments païens. Elle aurait pu raser – comme le firent les Turcs en Grèce – ces lieux qui défiaient son autorité et son pouvoir. Elle les a au contraire détournés vers le culte catholique. Rendons hommage à l'Eglise : grâce à son pragmatisme, la Rome antique est en grande partie à redécouvrir ».