vendredi 15 février 2008

C’est eux qui le disent…

C’est eux qui le disent…
  • De France Catholique (16 janvier), sous la plume de Gérard Leclerc, ce compte rendu des Notes, prises au jour le jour par le Père de Lubac pendant le Concile et enfin éditées : «Le Père de Lubac est singulièrement monté contre l’épiscopat français. Sans être une découverte totale pour moi, c’est quand même une donnée dont je n’avais pas suffisamment pris conscience et qu’explique le cheminement chaotique de l’Église de France dans la période post-conciliaire. Notre théologien découvre que nos évêques sont conseillés par des esprits faibles ou carrément déviants. Mais du coup, c’est la pastorale française dans son ensemble, avec l’évolution générale de l’Action Catholique qu’il met en cause avec sévérité. A certains moments, le si aimable Père de Lubac devient cinglant, presque plus qu’il ne l’avait été à l’égard des intégristes qui l’avaient tellement persécuté (…) Du coup notre observateur prend conscience a posteriori de la véritable portée de la résistance intégriste à tout renouveau théologique ». Fermez le ban ! Le Père de Lubac a ici tous les droits !
  • À propos de la chute de Nicolas Sarkozy dans les sondages, de Nicolas Domenach dans Marianne (19 janvier) : « Le Président veut être heureux comme tout le monde. Mais il n’est pas tout le monde, justement. Il est le monarque républicain, dont la gravité, jusqu’ici exigée, ne signifie pas seulement une nécessaire majesté, mais une prise en compte et en charge des souffrances de son peuple ». Nostalgie quand tu nous tiens !
  • Sur la légitimité d’une pluralité de rites dans l’Église, Mgr Nicolas Bux, consulteur du Saint-Office à Rome, déclare à l’abbé Claude Barthe dans L’Homme Nouveau (2 février) : « L’unité catholique s’exprime proprement à travers la complémentarité des diverses formes rituelles », manière de dire qu’aucun rite ne peut se déclarer critère de communion dans l’Église.